Raquettes à neige TSL : Quel modèle choisir ?

Envie de neige mais pas de foule ? Il est peut-être temps de vous équiper en raquettes à neige pour (re)découvrir la randonnée hivernale en montagne. Entre tamis, pointes, grips, cale de montée, griffe, vous n’y voyez pas très clair ? Vous vous demandez quelles raquettes à neige choisir ? Dans cet article nous vous présentons les raquettes à neige TSL : des modèles fiables et performants créés par une marque française connue et reconnue qui a fait ses preuves depuis déjà plus de 40 ans.

Découvrez notre sélection des meilleures raquettes TSL adaptées aux différentes pratiques de la randonnée hivernale. Cet article vous permettra de bien choisir en fonction du terrain, de votre pratique, de votre expérience et de votre gabarit.

Les raquettes à neige TSL : l’entreprise familiale au cœur des Alpes françaises

C’est à Thônes, au début des années 80, que naît la première raquette à neige TSL. Seulement quelques années plus tard, les raquettes TSL apportent de vraies améliorations techniques permettant de marcher facilement dans la neige.

La marque française réalise toutes les étapes de conception et de production en France, de l’injection plastique à l’assemblage final.

Les raquettes à neige TSL sont fiables mais aussi durables. La marque l’affiche sur tous leurs modèles : des raquettes 100% réparables. Un atout majeur face à la concurrence pour éviter le gaspillage.
Avec les bâtons de randonnée et les raquettes à neige, TSL est une référence que nous utilisons régulièrement et apprécions chez RayonRando.

Quelle raquette à neige TSL choisir ?

La raquette à neige TSL Elevation : pour les petites journées et les terrains peu escarpés.

 Si vos projets de randonnées raquettes sont plutôt de partir ponctuellement 2 ou 3 heures dans les espaces de ski nordique du coin, de vastes étendues blanches très déroulantes, alors ce modèle de raquettes vous conviendra. La raquette à neige Elevation est robuste et équipé du minimum technique pour évoluer facilement dans la neige.

Côté accroche :

  • 6 pointes interchangeables
  • 1 griffe à l’avant
  • Barres de traction (des cloisons verticales en plastique robustes pour éviter de glisser)

Côté confort :

  • Maintien de la cheville par un système simple de crémaillère (facilement utilisable avec les gants)
  • Une cale de montée que vous pouvez activer ponctuellement pour vous aider dans les pentes un peu raides.

Raquettes à neige Elevation 305

Raquettes idéales pour les débutants. Réglages faciles. Pour les balades sans difficultés particulières.

Raquettes à neige Elevation 325

Raquettes idéales pour les débutants. Les raquettes sont également équipées d'un amortisseur de bruits et de chocs pour encore améliorer le confort.

La raquette à neige TSL Initial : une raquette Elevation avec davantage de confort.

Si vous pratiquez la raquette à neige dans ces mêmes espaces plutôt déroulants, mais plus fréquemment ou plus longtemps, vous rechercherez un peu plus de confort. C’est là tout l’intérêt de passer sur la raquette à neige TSL Initial.

C’est une raquette équipée à l’identique du modèle Elevation en ce qui concerne l’accroche. Mais côté confort, vous bénéficierez du système de serrage astucieux dit BOA. Cette molette remplacera les sangles situées à l’avant des raquettes Elevation. Vous pourrez ainsi, non seulement serrer facilement l’avant de votre pied avec des gants, mais le serrage sera également mieux réparti, plus efficace.

Raquettes à neige 325 Initial

Raquettes à neige idéales pour les marcheurs réguliers sur des terrains vallonnés.

Raquettes à neige 305 Initial

Mêmes raquettes pour les moins de 1m70.

La raquette à neige TSL Up & Down Grip : forte accroche et facilité dans les descentes et montées.

Si vous souhaitez vous attaquer à davantage de dénivelé, avec des pentes plus importantes, mais en ne craignant pas la glissade, les TSL Up & Down Grip sont idéales.

Côté accroche, on retrouve le profil de la Elevation et Initial auxquelles sont ajoutés :

  • 2 grips latéraux (2 rails métalliques)
  •     2 pointes au niveau du talon

Cette raquette à neige à la particularité d’être équipée d’une cale de descente. En un coup de main, votre talon peut s’enfoncer dans la neige pour faciliter votre progression dans les pentes importantes en maintenant le pied à plat. Moins de fatigue et moins le stress de dévaler la pente

Raquettes à neige 418 Up & Down Grip

Raquettes à neige pour marcheurs confirmés, avec très forte accroche, fixations rapides à mémorisation de taille de chaussure et cale de montée permettant de garder le pied à plat même en descente. Convient aux personnes de moins de 1m70.

Raquettes à neige 438 Up & Down Grip

Mêmes raquettes mais qui conviennent aux personnes de plus de 1m70.

La raquette à neige TSL Highlander Access : un maximum d’accroche et de robustesse pour sortir des sentiers battus.

Si vous aimez plutôt les randonnées raquettes dans des espaces sauvages pouvant être très escarpés, la raquette Highlander Access offre une solution sécurisante.

Vous pourrez compter sur un ensemble de pointes, griffe, barres de traction et grips pour avoir une très bonne adhérence sur tout type de neige. Qu’elle soit dure dans des zones exposées ou poudreuse dans les sous-bois, vous aurez les raquettes adaptées à tout type de neige. A noter que le tamis offre une très bonne portance, très agréable dans la poudreuse.

Bonus confortable : la cale de montée peut s’enclencher au bâton. On a tous galéré au moins une fois en essayant d’activer la cale de montée à la main.

Raquettes à neige Highlander Access S

Pour les randonneurs raquettes avertis. Raquette très accrocheuse pour tout type de balades.

Raquettes à neige Highlander Access L

Pour les randonneurs raquettes avertis. En taille L.

La raquette à neige TSL Highlander Adjust : la version Access avec option confort et pentes gelées.

Cette version Adjust reprend les atouts de la Highlander Access en remplaçant les pointes sous l’avant du pied par des véritables crampons en acier inoxydable, de quoi vous arrimer dans la neige glacée à chaque pas.

Côté confort et maintien du pied, on retrouve le système de fixation ingénieux BOA pour serrer facilement et efficacement l’avant de votre pied.

C’est le coup de cœur de Rayonrando pour les longues journées de marche hors des sentiers battus qu’on affectionne particulièrement.

Raquettes à neige Highlander Adjust M

La raquette technique polyvalente, facile à enfiler pour des randonnées sur tous types de terrains. Excellente accroche qui permet d'aller hors des sentiers battus.

Raquettes à neige Highlander Adjust L

Même modèle de raquettes en taille L

La raquette à neige TSL Symbioz Hyperflex Original 2 : priorité confort et accroche pour des terrains techniques.

Pour certaines personnes souffrant de douleurs articulaires ou supportant mal les longues randonnées, des raquettes à neige un peu trop rigides peuvent accentuer l’inconfort. Ce modèle Symbioz Hyperflex facilite le bon déroulé du pied grâce à une souplesse surprenante brevetée par TSL (voir la vidéo de Franck). Une souplesse qui agit dans tous les sens, permettant d’être aussi plus à l’aise dans la progression en dévers.

Côté accroche, cette raquette possède un ensemble de 8 véritables dents permettant une pénétration idéale dans les terrains les plus durs. Pour la neige plus molle et pour une bonne tenue dans les dévers, vous pouvez compter sur un ensemble de barres de traction.

Côté confort et maintien du pied, on retrouve le système de fixation ingénieux BOA pour serrer facilement et efficacement l’avant de votre pied.

Pratique, la cale de montée peut s’enclencher au bâton pour éviter la gamelle !

Equipées des meilleures technologies de TSL, ces raquettes à neige s’adressent aux randonneurs réguliers.

Raquettes à neige Symbioz Hyperflex Original 2 M

Raquettes à neige souples et ergonomiques. Elles s'adaptent à tous les terrains. En taille M.

Comment choisir sa taille de raquettes à neige TSL ?

Pour chaque modèle de raquette à neige TSL, vous avez le choix entre 2 voire 3 tailles de tamis. Pour choisir la bonne taille, TSL indique une amplitude de poids et de pointure (que nous vous rappelons ci-dessous).

Toutefois, ces amplitudes sont tellement grandes qu’elles ne suffisent pas pour choisir le bon tamis. Nous vous conseillons donc de vous baser en premier lieu sur votre taille. Sur RayonRando.com vous pouvez faire un tri indicatif selon que vous faites plus ou moins de 1m70. En effet, si vous faites 1m60 et que vous utilisez un tamis trop grand, vous allez vous marcher sur les raquettes car vos pas seront trop courts.

Votre poids (additionné à celui que vous devriez porter) sera le second critère pour la taille : pour ne pas s’enfoncer dans la neige quand on fait plus de 85 kg chargé, il vaut mieux choisir un grand tamis. Pour plus d’informations, nous avons fait un article sur Comment choisir ses raquettes à neige ?

Voici à quoi correspondent les déclinaisons des différents modèles TSL :

Les raquettes à neige TSL Elevation et Initial :

  • la version 305 : Charge admise entre 30 et 80 kg / Pointure 35 à 43
  • la version 325 : Charge admise entre 50 et 120 kg / Pointure 39 à 47

Les raquettes à neige TSL Up & Down Grip :

  • La version 418 : Charge admise entre 40 et 80 kg / Pointure 35 à 44
  • La version 438 : Charge admise entre 60 et 120 kg / Pointure 38 à 46

Les raquettes à neige TSL Highlander Access, Adjust et Symbioz Hyperflex Original 2 :

  • la version S : Charge admise entre 30 et 80 kg / Pointure 37 à 44
  • la version M : Charge admise entre 50 et 120 kg / Pointure 39 à 47
  • la version L : Charge admise entre 70 et 140 kg / Pointure 41 à 50

Conclusion :

Le choix de vos raquettes à neige TSL doit avant tout être fait selon votre pratique (occasionnelle à intensive), du terrain que vous envisagez de fouler (vastes plateaux, gros dénivelés, dévers, espaces nordiques des stations ou milieu sauvage) et du type de neige (damée, poudreuse, tassée / glacée, humide).

Il faut ensuite l’affiner en fonction de votre gabarit et du poids total porté.

La sécurité, en termes de soutien et d’accroche, reste le premier critère de choix. Mais les raquettes à neiges TSL que nous vous avons présentées vous permettent également d’améliorer le confort d’utilisation et la facilité de manipulation. Ces derniers aspects sont plus importants si vous pratiquez régulièrement ou si vous envisagez de longues journées de randonnée.

Et les raquettes ne faisant pas tout, ne sous-estimez pas le reste de l’équipement nécessaire à la randonnée par temps froid et à la progression dans la neige. N’hésitez pas à nous suivre pour plus d’informations.

Comment choisir ses sacoches de vélo ?

S’équiper en sacoches de vélo nécessite de sélectionner les bons formats, emplacements, fixations et protections des sacoches. Il faut également prendre en compte le poids et le volume du chargement, le parcours, le vélo et les mollets du cycliste !

Chez RayonRando, nous privilégions les 2 marques leader Vaude et Ortlieb qui sont particulièrement fiables aussi bien en facilité d’usage qu’en robustesse. Des modèles plus basiques peuvent toutefois convenir pour un usage plus occasionnel.

Voici quelques conseils pour faire les bons choix en mode vélo de randonnée ou en mode bikepacking, c’est-à-dire en rando vélo « légère ».

Quelles sacoches en vélo de randonnée ?

La base : les sacoches arrières

Elles constituent la base de rangement avec le porte-bagage.

Les points à prendre en considération :

  • Leur volume est en général entre 20 et 25 L chacune. C’est un bon compromis entre logeabilité et encombrement. Vous pouvez parfaitement utiliser à l’arrière des sacoches « avant », plus petites, si votre besoin de rangement est plus limité. Mais, je conseille plutôt de prendre les 20-25 L pour avoir plus de latitude dans l’utilisation.
  • Le système de fixation. Seules les sacoches basiques utilisent une fixation par velcro, plus économique, mais qui ne permet pas de les retirer facilement. Il est plus pratique d’utiliser des fixations de type Click-fix : ces mâchoires se ferment en 2 secondes sur le porte-bagage et se retirent tous aussi vite simplement en tirant sur la poignée de la sacoche. Cela permet de ne pas laisser « trainer » ses sacoches sur le vélo et facilite l’installation et le départ du camping. Il est parfois possible d’y fixer un cadenas à câble : cela rassure un peu mais ne freinera pas beaucoup un voleur déterminé. On trouve ces systèmes aussi bien sur les sacoches Vaude qu’Ortlieb.
  • La protection côté roue. Personnellement, j’aime bien les sacoches Vaude qui sont protégées par une plaque rigide côté roue. Tandis que les sacoches Ortlieb se contentent du même tissu que la face avant en général. Cela dit, dans les 2 cas, c’est du costaud. Chez RayonRando, on n’a quasiment jamais de demande de SAV sur les sacoches de ces 2 marques.
  • La protection contre la pluie. Certaines sacoches à rabat ne sont généralement pas étanches. Elles nécessitent de s’arrêter et de déployer une housse de pluie s’il pleut. Vaude et Ortlieb proposent essentiellement des sacoches étanches avec un système de fermeture par enroulage. C’est très efficace et la protection est permanente, donc on n’a pas à se poser de question s’il se met à pleuvoir. Cela dit, il me semble que les quelques sacoches à rabat Vaude encore disponibles sont un peu plus logeables que celles à enroulage.
  • A noter, la sacoche triple Karakorum de Vaud. C’est la dernière survivante de l’ancienne gamme non étanche de Vaude : elle associe 2 sacoches latérales zippées à une sacoche supérieure. On peut y ranger beaucoup de chose, c’est intéressant pour se passer de sacoches avant.

Sacoches arrière de vélo Aqua Back Pro

Une paire de sacoches arrière pour vélo avec fermeture à rabat. Fixation et retrait faciles.

Sacoches arrière de vélo Karakorum pro noire

Une combinaison de trois sacoches arrières pour vélo très fonctionnelles, pour les randonnées à vélo de plusieurs jours.

Faut-il mettre des sacoches sur la roue avant ?

Personnellement, je préfère randonner léger, du coup je ne suis pas très fan des sacoches avant. Elles ont plusieurs inconvénients :

  • Du poids sur la roue directrice qui rend le vélo moins manœuvrable et les chocs. ressentis sur chemin plus forts
  • De la prise au vent qui, ajouté au poids, rend l’effort plus laborieux.

Et secondairement, un vélo moins facile à manipuler à pied quand on le guide à la main.

Cela dit, dès qu’on porte un certain poids, les sacoches avant ont leur pertinence. De mon point de vue :

  • Si on porte une quinzaine de kilo, on peut souvent se passer de sacoches avant et tout caser dans sacoches arrière, porte-bagage et sacoches annexes.
  • Si on porte une vingtaine de kilo ou plus, cela commence à faire beaucoup de poids sur la roue arrière, ainsi qu’un volume difficile à caser. Dans ce cas, il devient plus avantageux de répartir le volume et la charge entre roue avant et roue arrière.

Les sacoches avant font un litrage plus faible que les sacoches arrière, autour de 10 à 16 L en général. Ce n’est pas pour rien : il faut toujours minimiser autant que possible le poids et le volume sur la roue avant pour limiter les inconvénients évoqués.

Autre alternative, les cyclo randonneurs très chargés utilisent parfois une remorque vélo. C’est une solution correcte sur un circuit bitumé et plat. Ça peut être pénible si vous avez régulièrement des côtes sur le parcours. Pensez également aux éventuelles portillons piéton, qui deviennent difficiles à franchir avec un ensemble vélo + remorque, ainsi qu’aux chemins irréguliers. C’est une solution plutôt à réserver aux gros chargements.

sacoches arrière de vélo étanches Aqua back Light

Paire de sacoches arrière de vélo, ultra légères et compressibles. Idéales pour la cyclo rando.

SACOCHES DE VELO ETANCHES SPORT-ROLLER CLASSIC rouges

Une paire de sacoches avant ou arrière totalement étanches pour vélo à fermeture par enroulage. Fixation et retrait faciles.

Sacoche vélo étanche Back Roller Core

Sacoche de vélo arrière étanche avec bande réfléchissante et fixation facile.

Quelles sacoches vélo complémentaires ?

Sacoche de guidon : très pratique durant la journée.

  • Elle se fixe avec un système de type Click-Fix qui permet de la fixer et de la retirer en un seul geste. A l’usage, ces systèmes sont fiables et ne génèrent pas de vibration de la sacoche (chez Ortlieb et Vaude ; nous n’avons pas testé toutes les marques).
  •      Ces sacoches disposent d’une bandoulière. On y range les accessoires qu’on veut toujours avoir sous la main (téléphone, porte-monnaie, en-cas, carte…) et qu’on ne veut pas laisser sur le vélo. A l’arrêt, on la prend avec soi pour aller faire une course ou boire un verre.

     Les différentes sacoches de cadre ou de selle :

  •      Il existe différents formats de sacoche qui se fixent à l’intérieur du cadre (parfois dessus) avec des velcros.
  •     Elles sont utiles pour répartir le poids, et pour ranger les accessoires dont on n’a pas besoin souvent et qui ne craignent pas le vol, tels que le kit crevaison.
  •      On peut aussi fixer une petite sacoche sur la tige de selle, à condition qu’elle ne gêne pas le chargement du porte-bagage.
  •      Il existe également des boites cylindriques étanches à glisser dans le porte-bidon

 

Sacoche guidon de vélo Ultimate six classic 5L rouge

Sacoche de guidon 5L avec plusieurs poches avec un couvercle à fermeture magnétique.

Sacoche guidon de vélo 6.5L bleue

Sacoche de guidon 6.5 L avec plusieurs poches avec un couvercle à fermeture magnétique.

Sacoche guidon de vélo Aqua Box Red

Une sacoche pour guidon de vélo étanche ; amovible en 1 clic (Klick Fix).

Sacoche de guidon Ontour box M

Petite sacoche de guidon bien agencée avec plusieurs poches, housse de pluie et bandoulière.

Quelles sacoches de vélo en bikepacking ?

Le terme de bikepacking mérite d’être précisé : vous faites du bikepacking quand vous randonnez en autonomie avec un vélo qui ne dispose pas de porte-bagage arrière ni de rack pour les sacoches à l’avant.

Outre les cas où votre vélo n’est pas adapté pour fixer un porte-bagage, on fait du bikepacking dans le but de :

  • S’alléger au maximum de façon à pouvoir faire plus de distance sur une journée (meilleure vitesse et moins de fatigue) ou à faire plus facilement des parcours avec du dénivelé.
  • Limiter à la fois le poids et l’encombrement afin de préserver au maximum la maniabilité du vélo. C’est particulièrement utile pour randonner en VTT sur des sentiers et terrains accidentés.

Bref, le bikepacking vise plus d’autonomie (distance, durée et type de terrain) ou moins de fatigue mais au prix d’un confort plus spartiate qu’en rando classique.

Vos sacoches de bikepacking peuvent donc se fixer sur : la tige de selle, le guidon, le cadre, voire la fourche. Vous pouvez bien sûr compléter par un petit sac à dos, s’il est chargé léger et ne gêne pas durant l’effort.

Les sacoches de bikepacking sont généralement en tissus souples. Oubliez les plaques rigides ou les systèmes click-fix : la légèreté et la compacité sont priorisées.

Le chargement principal sera fixé sur :

  • La tige de selle. La sacoche de selle, de forme cylindrique ou conique en général, assez étroite et longue, est fixée directement sur la tige ou via un support rigide. Nous vous conseillons d’utiliser des sacoches avec un support rigide : cela permet d’éviter les vibrations et ballottements, et c’est plus facile à manipuler. Les sacoches de selle Vaude et Ortlieb fonctionnent bien. Evitez les sacoches premiers prix, fixées directement sur la tige et la selle par velcro, sauf à la rigueur si vous portez très peu.

Sacoche vélo Off Road Bag M

Une grande sacoche de vélo porte-bagage à fixer sous la selle ; amovible en 1 clic (Klick Fix).

Sacoche vélo imperméable Trailsaddle

Sacoche imperméable pour selle de vélo. Composée d'un dispositif d'accroche à la selle et d'une poche étanche de 12 litres.

  • Le guidon. La sacoche de guidon de bikepacking a également la forme d’un tube et dotée de sangles ou velcros. Vérifier que la largeur de la sacoche tient dans la largeur du cintre du vélo. Certaines tentes sont suffisamment étroites pour être portées sur le cintre. Il est parfois intéressant de dissocier les arceaux (incompressibles) du reste de la tente dont on peut ainsi réduire le volume.

Ces sacoches font entre 10 et 20L en général. Attention pour la sacoche de tige de selle : plus elle est longue et chargée plus le risque de ballotement est important.

Sacoche guidon Z adventure F10

Sacoche de vélo imperméable pour guidon.

Sacoche vélo imperméable Trailfront

Sacoche de vélo imperméable pour guidon. Composée d'un dispositif d'accroche au guidon et d'une poche étanche.

  • Un chargement complémentaire peut être fixé à l’intérieur du cadre (ou dessus). On peut utiliser les mêmes petites sacoches de cadre recommandées pour le vélo de randonnée, mais on peut aussi y ajouter des sacoches plus longues. Attention dans ce cas à prendre des sacoches suffisamment étroites pour ne pas gêner le pédalage.

Enfin, en dernier recours, vous pouvez également fixer des sacoches tubulaires sur la fourche avant. Toutefois cela réduit un peu la maniabilité du vélo et augmente la prise au vent, ce qui atténue les avantages du bikepacking.

Porte-outils Z-Box L

Porte-outils léger et étanche en forme de bidon à double compartiment.

Sacoche guidon de vélo Aqua Box

Une sacoche pour guidon de vélo étanche ; amovible en 1 clic (Klick Fix).

En conclusion :

Que ce soit pour une rando familiale en vélo de randonnée ou pour une randonnée légère en bikepacking, le choix de vos sacoches de vélo vous oblige à une réflexion préalable pour avoir un chargement assez voire très compact. Si le poids est à prendre en compte, c’est surtout le volume qui peut être contraignant.

Si vous êtes plutôt rando découverte à un rythme de balade, nous vous conseillons de rester sur un équipement de vélo de randonnée avec sacoches de porte-bagage. Le bikepacking est une option plus sportive et plutôt réservée aux personnes ayant déjà une expérience de la rando vélo et prêtes à des compromis sur le confort.

Au final, le choix de vos sacoches de vélo et donc de votre matériel nécessite de trouver un équilibre entre le confort que vous recherchez pour rouler (qui pousse vers moins de bagage) et le confort que vous recherchez au bivouac (qui gonfle le volume de bagage).

Les îles ou randonner en automne

Vous aimez les couleurs de l’automne, mais la pluie et la grisaille vous gênent un peu pour randonner ? Il est temps de changer d’air. Sans partir très loin, il est possible d’accéder facilement à plusieurs îles où randonner dans un environnement et un climat particulièrement agréable.

Rayonrando sort ses carnets de voyages et vous dévoile ces petits paradis pour randonneurs à l’automne. Pour vous permettre de choisir votre future destination au soleil durant l’automne, voici une sélection d’îles s’appuyant sur quelques critères :

  • Un voyage adapté pour une semaine.
  • 4 h maximum de vol à partir de Paris.
  • Des conditions météos agréables.
  • Un milieu naturel propice à la randonnée.
  • Un voyage réalisable en autonomie, sans agence.

Les îles explorées par Franck et Maxime

Madère

Pourquoi y aller ?

  • Pour ses randonnées : certaines vertigineuses, d’autres atypiques et accessibles
  • Pour ses levadas (de très anciens canaux d’irrigation) utilisés aujourd’hui pour traverser la montagne à pied.
  • Pour ses magnifiques jardins luxuriants qui témoignent d’un climat doux, parfois humide, et ensoleillé.
  • Pour sa forêt laurisylve de Fanal : une ambiance très particulière (surtout par temps brumeux) avec des arbres centenaires aux formes si spéciales.

Quel type de randonnée / séjour ?

Madère est une île idéale pour randonner à la journée. Mais, il est possible aussi de faire un circuit de quelques jours, qui permet de traverser l’île en passant par les sommets.
La difficulté des randonnées est très variable, il y en pour tous les goûts.

Le coup de cœur de Rayonrando :

La randonnée entre les sommets de l’île au lever du soleil au-dessus des nuages : inoubliable !

Les Canaries : Ténérife

Pourquoi y aller ?

  • Pour son paysage volcanique incroyable : une vaste étendue aride entourée d’une caldera culminant à 2500 m, avec au centre le sommet de l’île, le Teide, à 3715 m. Dépaysement instantané !
  • Pour ses petits villages atypiques perchés dans la montagne, comme celui de Masca.
  • Pour le village de La Laguna, avec son architecture coloniale aux couleurs pastels et ses innombrables édifices historiques.
  • Pour son parc rural d’Anaga : la zone très « verte » de l’île, en contraste des régions volcaniques.
  • Pour ses plages sauvages de sable noir, après la randonnée. Si vous êtes bien vus des locaux, ils pourront vous indiquer l’accès à certaines plages atypiques. Attention n’y allez pas en tongs, certaines plages se méritent !

     Quel type de randonnée / séjour ?

Ténérife est une île environ 3 fois plus grande que Madère. Les randonnées en itinérance sont facilement réalisables. Pour une semaine, vous pourrez vous concentrer sur une zone de l’île en réalisant une itinérance ou alors découvrir plusieurs coins en randonnant à la journée.
A l’ouest et au nord de l’île, il existe aussi de belles randonnées côtières tout en restant dans les hauteurs.
Des randonnées existent pour tous les niveaux. Il faut seulement faire attention à la différence d’altitude, en évitant l’après-midi plage et la montée au Teide le lendemain.

Le coup de cœur de Rayonrando :

Le sommet Teide et ses cratères voisins (Pico Viejo). Une ambiance lunaire qui nous change des paysages français.

Majorque

Pourquoi y aller ?

  • Des montagnes surplombant la mer, des criques aux eaux turquoises, de superbes villes et villages, des œuvres d’artistes du 20ième siècle et d’aujourd’hui. Il y a de quoi faire !
  • L’île se prête bien à un séjour mixte, moitié randonnée, moitié visites et flânerie.
  • Le beau massif de la Serra Tramuntana ne culmine qu’à 1400 m, mais quand on part du niveau de la mer, ça peut faire tout de même de belles grimpettes et de superbes vues sur la côte.
  • Côté ville, Palma de Majorque est en soi une destination à part entière, pleine de charme et regorgeant de lieux historiques et artistiques. Mais il y aussi Pollença et la ville fortifiée d’Alcudia.
  • On y mange bien : poissons, fruits de mer, tapas, il y a le choix

    Quel type de randonnée / séjour ?

Il est possible de faire des randonnées à la journée, même sans voiture, grâce à un assez bon réseau de bus. Nous avons réalisé une randonnée de plusieurs jours pour remonter tout l’ouest de l’île (côte sauvage et Serra Tramuntana). Pas de bivouac, mais des hébergements abordables, dont le pittoresque monastère de Lluc.

Le coup de cœur de RayonRando :

Les environs de Soller,  notamment le beau village de Fornalutx, suivi d’une ascension dans la sierra avec un panorama somptueux.

Minorque

Pourquoi y aller ?

  • Comme à Majorque, il y a une côte sauvage (au nord-est) qui échappe au béton et alterne criques et côtes et landes rocheuses, sublimées par la lumière de la méditerranée.
  • La mystérieuse civilisation Tayalotique émaille le territoire (et vos randos) de vestiges préhistoriques : sanctuaires et totems de pierre, mystérieuses tours de pierres (les talayots), nécropole creusées dans la roche en bord de mer.
  • Port Mahon et Ciutadella sont 2 villes historiques charmantes qui peuvent constituer les points de départ et d’arrivée de votre parcours.

     Quel type de rando / séjour ?

Nous avons parcouru toute la côte nord-est en partant près de Port Mahon jusqu’à Ciutadella en 3 jours avec 2 bivouacs en bord de mer. Les randos à la journée nécessitent d’être véhiculé pour pleinement explorer l’île en peu de jours.

Le coup de cœur de RayonRando :

La randonnée entre la nécropole de Cala Morel et le phare de Punta Nati, outre la nécropole, on y trouve à la fois : côté rocheuse battue par les vagues, lande de pierre parcourues de murs de pierres sèches et mystérieux talayot, superbes vues…

La Crête

Pourquoi y aller ?

  • Concilier mer et montagne : être sur un sommet à midi, ne vous empêchera pas de prendre un bain de mer en fin de journée. Tout en passant par des gorges spectaculaires.
  • Concilier nature et culture avant mais aussi pendant la rando : un fort vénitien sur une crête, une église Byzantine sur la plage ou un village abandonné peuvent se trouver sur votre chemin.
  • Concilier soleil, sport et régime crêtois !
  • Des villes et sites remarquables comme Knossos, les vieilles villes préservées de Hania (Chania) ou Rethimnon.
  • C’est une destination abordable hors saison.

    Quel type de rando/séjour :

Nous y avons randonné en itinérance essentiellement dans des hôtels économiques (et quelques nuits à la belle étoile sur la plage). Pour les randonnées à la journée, il vaut mieux être véhiculé pour ne pas être trop contraint par les bus. Prévoir ce qu’il faut d’eau, car il n’y en a pas forcément sur le parcours et on boit beaucoup.

Le coup de cœur de RayonRando :

Plus encore que les gorges de Samaria, nous avons adoré les gorges d’Aradena : sauvages, désertes, impressionnantes, et tout en haut, le village fantôme d’Aradena.

Les autres îles à explorer :

La Sicile

A environ 2h30 de vol c’est une destination séduisante pour les randonneurs. Observation de volcans en activité, randonnée à la journée ou en itinérance en traversant les parcs régionaux.
Du chemin côtier longeant les eaux turquoises au sentier technique dans les hauteurs de l’île, en passant par un site archéologique classé à l’UNESCO, la Sicile a de bons arguments pour y passer la semaine.

Les Açores

Pour un début d’automne c’est encore une destination envisageable pour le randonneur en recherche d’espaces sauvages. Le climat est doux et le temps plutôt ensoleillé, mais il n’est pas rare de croiser quelques averses. Le paysage est très singulier avec ses lacs de cratères d’altitude, et du fait des périodes de forte pluie (hiver notamment), la végétation y est luxuriante. C’est aussi un archipel d’îles qui semble encore préservé du tourisme de masse.

Malte (et Gozo)

Soleil et températures douces en début d’automne pour cet archipel, le climat idéal pour la randonnée. Au programme, des paysages de falaises, de grottes et d’eaux turquoises pour animer vos journées. Vous pourrez également partir à la découverte de vestiges historiques, de criques sauvages (notamment sur l’île de Gozo) et de villages de pêcheurs atypiques. Un bon mélange de nature et de culture, le tout sous le soleil.

Chypre

Environ 4h de vol pour cette île située au sud de la Turquie. Des randonnées très accessibles vous attendent sur cette île aux côtes paradisiaques. Vous suivrez les traces des dieux de la mythologie grecque, avec des points de vue exceptionnels notamment dans le massif du Troodos ou la péninsule d’Akamas. Pour les randonneurs les plus avides de dénivelé, le sommet Olympos culminant à 1952 m devrait vous intéresser.

Nous n’évoquons pas ici la Corse ni la Sardaigne, où les conditions météo en automne sont plus imprévisibles dès qu’on monte en altitude.

En conclusion :

Choisir ces îles, pas trop éloignées de nos côtes, c’est la garantie d’un dépaysement, de belles randos et, en général, de bonnes conditions météo.

Bien sûr cet article n’est pas exhaustif et ne reflète que nos expériences personnelles. Il n’y a pas que les îles pour randonner en automne sous le soleil. La Sierra Nevada en Andalousie, le Portugal ou l’Afrique du Nord offrent aussi de belles possibilités assez accessibles.

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