1- La température de confort :

      

    C’est avant tout la température de confort qui doit vous servir de référence dans votre choix, pas la température limite de confort, et encore moins la température extrême. Premier critère de sélection de votre sac de couchage à prendre en compte. 3 températures sont indiquées : confort, limite et extrême.

     
    • Vous devrez prendre en considération la zone géographique de vos randonnées, les altitudes où vous dormirez, les conditions de bivouac (belle étoile, tente, refuge), la saison et bien sûr les conditions météo (pas seulement la température, mais aussi les risques d’intempéries).
    • Attention : même dans les zones tempérées en été, la température peut baisser nettement la nuit dès lors que vous êtes en altitude.
    • L’humidité et le vent sont également des éléments importants.
    • Attention, la sensibilité au froid est différente selon la constitution et le degré d’entrainement des personnes : si vous êtes frileux, pensez à prendre un sac avec une température de confort un peu plus basse que les températures auxquelles vous pensez être confronté. Vous aurez plus froid si vous êtes fatigué et si vous n’avez pas mangé.
     
    Voici à quoi correspondent les 3 températures :
    • température de confort : jusqu'à cette température, le sujet, dans une position décontractée sur le dos, est globalement "à l'aise", c'est à dire qu'il est en équilibre thermique et ne ressent aucun froid (déterminée pour une femme pesant 60 kg) ;
    • température limite de confort : température limite à laquelle le sujet, recroquevillé sur lui-même dans le sac de couchage, est à la limite de la sensation de froid (déterminée pour un homme pesant 70 kg et dans des conditions normales d’utilisation). Cette position est adoptée afin de minimiser la surface du corps qui perd de la chaleur ;
    • température extrême : température où le risque d’hypothermie pouvant entraîner la mort apparaît (déterminée pour une femme pesant 60kg, recroquevillée et dans des conditions normales d’utilisation).
     
    Fiabilité des températures indiquées par les constructeurs. Toutes les marques que nous avons sélectionnées indiquent des températures confort, limite et extrême conformes à la norme européenne EN13537.
    Cette norme présente une double garantie :
    • elle garantit des températures fiables ;
    • elle rend les sacs des différentes marques comparables sur ce critère.

    Mais elle a une limite : elle est testée dans les mêmes conditions pour tous les sacs ; les températures correspondent par exemple à une personne dormant en sous-vêtement alors que pour les températures basses, vous dormirez couvert. Elle ne tient pas compte des différentes conditions d’utilisation et des différences individuelles.

    Et si vous souhaitez plus d'informations pour bien choisir la température de votre sac de couchage, voici notre article dédié à ce sujet.

    Notre sélection :

    Sac de couchage Gormsson -20° 
    NORDISK 
    -10°C / -20°C / -40°C

    Sac de couchage Lightec 800 Duvet
    FERRINO 
    +3°C / -2°C / -18°C

    Sac de couchage Trail 900
    WILSA
    +11°C / +7°C / -5°C

    Astuce : le drap de sac en soie ou en polaire.

    Vous serez amené à utiliser votre sac dans des conditions variables de température ? Sachez qu’un sac à la température de confort « douce » peut être « renforcé » en ajoutant un drap de sac en soie ou mieux : un sarco en polaire (gain de plusieurs degrés). Attention toutefois : pour les grands froids, il faut disposer d’un sac conçu d’emblée pour ces conditions.

    Notre sélection :

    Drap de sac 100% coton egyptien sarcophage 
    COCOON

    Drap de sac de couchage micro polyester sarcophage
     WILSA

    2- Le poids :
      
    Pour la randonnée en autonomie complète, le poids sera un critère important. Nous avons créé une rubrique regroupant les sacs de couchage les plus légers.
    Les sacs de couchage en duvet présentent le meilleur rapport poids / température.
    Mais, il n’y a pas de mystère : vous ne trouverez pas de sac de couchage très léger pour des températures de confort basses.
    Notre sélection :

    Sac de couchage KL 250 Light 
    WILSA 
    800g

    Sac de couchage Down Ultralite 150
    WILSA
    460g

    Sac de couchage Baikal 750 Reg
    MILLET
    870g

    3- Le garnissage :


    Le sac de couchage en synthétique est souvent plus lourd que celui en duvet à température égale ; il est aussi moins compressible. Par contre, il résiste mieux à l’humidité. Il sera donc particulièrement indiqué si votre sac risque d’être exposé aux intempéries ou par exemple si vous dormez à la belle étoile dans une zone humide. Ces sacs sont également plus économiques que ceux en duvet.
     
    Le sac de couchage en duvet est léger, compressible, très isolant et respirant. Mais il perd de son pouvoir isolant s’il est mouillé (les flocons de duvet se collent les uns aux autres) ; à déconseiller donc s’il risque d’être trop exposé à l’humidité. Le sac en duvet retrouve son pouvoir gonflant une fois sec. Toutefois, certains modèles sont traités pour résister à l’humidité. Une enveloppe extérieure hydrophobe et coupe-vent permet aussi d’améliorer la protection du duvet. Ces sacs sont bien indiqués pour un portage léger et peu volumineux sans sacrifier le confort thermique. Ils assurent un rapport poids / chaleur optimal.

    A propos du duvet :
    • les garnissages sont en duvet d’oie ou en duvet de canard. Un pourcentage est indiqué pour donner le pourcentage de duvet et de plumettes utilisé (exemple : 80/20 signifie que le garnissage est composé de 80% de duvet et de 20% de plumettes). L’utilisation de plumette est en effet indispensable pour assurer le meilleur pouvoir gonflant au duvet. Le taux de plumette est variable selon le type de duvet utilisé.
    • la mesure du pouvoir gonflant. Mesuré en Cuin (cubic inches), il donne la qualité du duvet et sa capacité d’isolation. La valeur indiquée correspond au volume d’une once américaine de duvet (28.35gr). Plus le duvet a été trié avec soin, plus son pouvoir gonflant est important.

    4- Le système de fermeture :

    Cet élément est important pour éviter la perte d’air chaud et l’infiltration d’air froid par le haut du sac.
    Il existe 2 systèmes de fermeture sur les sacs de couchage sarcophages :
     
    • Au niveau de la capuche seulement ; tous les sacs sarcophages disposent d’un cordon de serrage de la capuche qui permet d’ajuster l’ouverture au plus juste et ne laisse, en cas de froid, qu’une petite partie du visage exposée ;
    • Avec collerette intérieure au niveau des épaules en plus de la capuche ; la collerette permet d’isoler le corps au niveau du torse. Elle apporte un confort supplémentaire : elle « piège » mieux la chaleur et permet le cas échéant de garder la capuche ouverte en conservant la chaleur du corps. On trouve en général une collerette à partir de températures de confort assez faibles (inférieures à 5 degrés). Certains sacs ne disposent pas de collerette à proprement parler mais d’un bourrelet intérieur qui remplit la même fonction.
    Les sacs les plus légers n’ont souvent qu’un seul système de fermeture au niveau de la capuche. A température de confort comparable, un sac un peu plus lourd avec collerette peut donc offrir un meilleur confort thermique.

          5- Le volume compressé :

          C’est un critère important si vous ne voulez pas vous encombrer d’un sac trop volumineux. Les sacs en duvet se compressent mieux et sont donc en général moins volumineux que les sacs synthétiques.

          6- La forme :

          Les sacs de couchage sarcophage sont de formes anatomiques : ils épousent bien la silhouette et permettent ainsi d’optimiser la protection thermique. Ils sont également plus légers et moins encombrants que les sacs couverture. Notre gamme est composée essentiellement de sacs sarcophages, car c'est la forme la plus adaptée pour la randonnée.
           
          Les sacs de couchage couverture sont plus confortables car plus large au niveau des pieds. Par contre, à garnissage comparable, ils offrent une moins bonne protection thermique car ils contiennent plus d’air. Or, le sac ne chauffe que par la température corporelle et ne peut donc réchauffer une grande quantité d’air. Ils n’ont souvent pas de capuche pour protéger la tête. Ils sont également plus encombrants que les sacs sarcophages. Leur usage est donc généralement réservé au camping dans des conditions clémentes.

          Sac de couchage Contour Lux Deep Blue
          OUTWELL

          Sac de couchage Vanoise 190
          WILSA

          Sac de couchage Puk -2 couverture M
          NORDISK

          Quelques conseils d’utilisation :

          • une bonne isolation sous un sac de couchage est indispensable pour vous préserver du froid, d’autant plus que le garnissage est compressé par le poids du corps : un matelas suffisamment isolé est donc nécessaire ;
          • si votre sac en duvet est mouillé, ventilez-le et faites le sécher le plus rapidement possible ;
          • lorsque vous ne l’utilisez pas, conservez votre sac à garnissage duvet hors de sa housse de contention : vous préservez ainsi son pouvoir gonflant ;- votre sac peut en général se laver en machine, à froid et avec une dose modérée de lessive. Suivez toutefois les conseils d’entretien qui sont donnés par les fabricants pour chaque sac ;
          • utilisez au maximum un drap de sac (ou sac à viande) à l'intérieur de votre sac de couchage. Celui-ci permettra de faire durer le gonflant de votre sac de couchage le plus longtemps possible en absorbant la transpiration. De plus, seul votre drap de sac sera à laver. Vous éviterez ainsi l'étape du lavage du sac de couchage.

          Nous avons fait le choix de regrouper nos sacs de couchage par température de confort dans un premier temps, mais aussi par diverses caractéristiques détaillées ci-dessous :

           

          En résumé :

          Un sac de couchage synthétique sera bien adapté :

          • s’il risque d’être exposé à l’humidité (atmosphère très humide, nuits à la belle étoile) ;
          • si vous recherchez une solution économique pour une randonnée courte ou de refuge en refuge, car, dans ce cas, votre sac à dos ne sera pas trop chargé, et le poids du sac de couchage ne sera pas un critère déterminant.

          Un sac de couchage en duvet sera bien adapté :

          • pour les grandes randonnées, car la légèreté et le faible encombrement seront alors des critères importants ;
          • pour un plus grand confort et si vous dormez à l’abri (tente, refuge) ou à la belle étoile par temps sec.

          S'asseoir en itinérance

          Pas facile de s'assoir confortablement quand on est dehors et qu'on ne peut pas transporter avec soi son fauteuil ou son rocking-chair favori. Pour vous assoir confortablement et au sec en rando, Rayonrando vous propose des solutions simples et parfois astucieuses pour se reposer assis, comme à la maison ! Ou presque.

          Vous avez envie de poser vos fesses mais le terrain n'est toujours adapté : terre ou tronc humide, roche brûlante ou abrasive, fines arrêtes coupantes, végétation piquante, neige bien "fraiche"... La nature est parfois mal faite à l'heure de la pause.

          Alors voici des solutions pour faire face à tous ces désagréments :

          1- En itinérance à pied

          En randonnée pédestre, lorsque l’on porte son sac à dos pour plusieurs jours, le critère poids est primordial. Il faut trouver des accessoires très légers, voir même détourner l’usage de certains déjà dans notre sac à dos.

          La cape de pluie ou bâche ultra légère :

          Contrairement à des vestes de pluie ultra légères (relativement fragiles), certaines capes de pluie comme la Ferrino Trekker Ripstop seront très résistantes à l’abrasion. Si vous l’utilisez déjà pour vous protéger des intempéries, cela vous évite d’emporter du poids supplémentaire. Vous obtenez ainsi une grande surface au sec pour vous asseoir, voir vous allonger à la pause.

          La cape de pluie Ferrino Trekker Ripstop
          La bâche ultra légère Magic Carpet XL

          Le siège en mousse ou pad :

          Pour Maxime de Rayonrando, ce petit accessoire est un indispensable dans son sac de randonnée, que ce soit à la journée ou sur plusieurs jours. Très léger et facile à fixer sur le sac à dos (filets latéraux ou sangles), il vous sauvera dans bien des situations évoquées plus haut :

          •  Zone mouillée ou pleine de boue
          • Roche coupante ou avec des bosses
          • Pierre brûlante
          • Neige froide et humide. En ayant bien damé la neige en forme de banc, le pad ajoute le moelleux et l’isolant thermique : Parfait.

          Le pad peut même vous servir d’oreiller d’appoint.

          Dans sa version la plus légère avec le Robens Zigzag seat ou la plus confortable, résistante et isolée avec le Z-seat de Thermarest.

          Votre matelas (en mousse ou gonflable) :

          Si vous ne souhaitez pas prendre davantage de matériel, alors pensez au matelas que vous utilisez pour dormir :

          • Bien qu'encombrant, un matelas en mousse à le gros avantage de se déployer instantanément et de ne pas craindre les accrocs.
          • Si votre matelas est gonflable (avec un sac de gonflage), alors en 2 minutes vous obtiendrez votre matelas confortable pour une pause royale. Il serait dommage de s’en priver. Mais prudence où vous l’installez, quelques cailloux bien affûtés peuvent le percer rapidement sous votre poids.

          Vous pouvez même transformer tout matelas regular Therm-A-Rest en siège avec dossier grâce au Kit Trekker Chair 20.

          Vos gants :

          Pas les petits gants en soie bien sûr. On parle ici de la période hivernale avec vos gros gants chauds et imperméables pour faire des raquettes. Tassez la neige et posez vos gants : voici votre nouveau coussin 4 saisons pour garder les fesses au chaud. Et sans ajouter un seul gramme à votre chargement !

          La sangle Sashado :

          Sashado est une sangle-siège qui peut paraitre très simpliste et accessoire aux premiers abords. Mais détrompez-vous, pour vos instants de repos, cette sangle est une révélation. En assurant un bon maintien, elle permet de relâcher naturellement le dos et les jambes, tout en conservant les mains libres. Très compacte, elle peut être emportée facilement partout.

          Votre sac à dos :

          Votre sac de randonnée peut être autre chose qu’un sac de plomb à porter. A la pause, vengeance, c’est lui qui va vous porter, ou du moins vous soutenir.

          On a parfois tendance à le faire naturellement lorsque l’on est à bout de force : on s’affale sur le sol avec notre sac à dos toujours fixé. Encore quelques efforts pour le bien le stabiliser, desserrez ou enlevez la ceinture. Vous obtiendrez alors une chaise longue revisitée.

          2 - En itinérance à vélo ou à moto

          Dans les sacoches de vélo, il n’est pas question de perdre le moindre centimètre d’espace libre. Alors quand on parle confort pour la pause, il faut des solutions très compactes.

          C’est le cas avec le pad gonflable Air impact Seat 38 de Robens. Là où les pads en mousses peuvent être trop encombrants, le pad gonflable tient non seulement dans la main, mais le contact est très agréable en plus d’être bien isolant.

          Pour des grandes itinérances à vélo ou à moto, on s’autorise parfois davantage de sacoches pour ranger le matériel. Et contrairement à la randonnée pédestre, le cycliste ou motard n’est pas à quelques centaines de grammes près s’il peut bénéficier du meilleur confort possible pour ses pauses.

          Le plus compact, le tabouret :

            Le plus confortable, le fauteuil :

          Quelque soit le matériel utilisé pour votre confort, le plus important reste de vous octroyer ces temps de repos pour favoriser une bonne récupération tout au long de votre itinérance.

          Rayonrando vous souhaite de belles randonnées et de belles siestes !

          Le fauteuil Bomont d'Elementerre
          Le fauteuil Pathfiner de Robens

          Val d'Aran en famille : 1000 lacs et des sommets

              Pour beaucoup, les randonnées dans les Pyrénées s’arrêtent à la frontière espagnole.  Au-delà, c’est loin et moins facile d’accès pensez-vous ? Il est pourtant possible de rejoindre un coin de paradis des Pyrénées espagnoles sans même avoir à franchir un col : c’est le Val d’Aran.

          RayonRando vous fait découvrir cette superbe région avec une sélection de belles randonnées familiales réalisables avec un enfant de 5 ans (qui aime bien marcher). Nous avons ciblé des randos accessibles avec un dénivelé de 300 à 400 D+, et toujours un parcours et un objectif motivant pour un petit (lacs, cascades et même ancienne mine).

          Le Val d’Aran : un coin d’Espagne à part

          A part géographiquement :

          S’il est espagnol, le Val d’Aran ne possède pourtant qu’un seul débouché naturel : la Garonne, qui conduit tout droit en France. Voilà pourquoi il est si facile d’accès pour nous : on suit toujours une route très confortable en fond de vallée le long de la « Garona ».

          Contrairement aux vallées françaises, la vallée du Val d’Aran est orientée ouest-est ce qui donne un climat adoucit par les influences océaniques. Je ne sais si c’était habituel, mais lors de notre séjour en août, outre les myrtilles bien mures, la montagne était encore couverte de fleurs.

          A part historiquement et culturellement :

          Espagnol depuis que le roi d’Aragon revendique son appartenance au royaume au 12ième siècle, le Val d’Aran est resté longtemps largement isolé de l’Espagne et connecté à la France. Le seul col menant à la Catalogne dispose d’une route depuis 1924 seulement, tandis que le seul tunnel permettant de descendre vers le sud a été ouvert en 1949. Le Val d’Aran a également eu depuis longtemps une certaine autonomie politique. Dépendant du royaume d’Espagne, et il était autrefois rattaché religieusement à l’évêché français de Saint Bertrand de Comminges.

          Ce pouvoir politique a été réaffirmé depuis les années 1990. Le Val d’Aran fait partie de la Catalogne, mais ses 10 000 habitants appartiennent aussi à une région « Val d’Aran » ayant un conseil régional avec des prérogatives significatives.

          Il y a 3 langues officielles : l’aranais (variante de l’occitan), l’espagnol et le catalan.

          Pourquoi randonner dans le Val d’Aran ?

          Des paysages somptueux : hautes montagnes, lacs et verdure.

          • Bordé au sud par le parc naturel d’Aiguetortes et Estany Sant Maurici parfois appelé « parc aux mille lacs ». Il n’y en aurait que 200 et c’est déjà bien… La partie nord, hors du parc, est également largement pourvue en lacs et cascades, objectifs de nombreuses balades.
          • Ces « mille » lacs sont enchâssés dans d’un écrin de hauts sommets de 2500 à plus de 3000m. Et la partie basse de la vallée est bordée au sud par le massif de la Maladeta (avec le fameux pic d’Aneto à 3400 m) : plusieurs balades offrent de magnifiques points de vue sur cette ligne de sommets rocheux et enneigés.
          • Entre lacs, cascades et torrents, il y a également beaucoup de verdure, forêts et alpages fleuris très agréables.
          • Les sentiers sont nombreux et en général bien balisés. Ceux que nous vous proposons sont assez faciles avec parfois des passages de grosses pierres qui ne rebutent pas un enfant de 5 ans. Pas surpeuplé au moins d’août. Vous trouverez des topos détaillés à l’office de tourisme de Vielha notamment. Je conseille également la carte au 40 000ième Alpina 40 « Val d’Aran ». Vous trouverez également des cartes au 1 :25 000 si besoin. En chargeant également une appli de type Alltrails ou Komoot, vous pourrez faire toutes les randonnées facilement.

          Un urbanisme harmonieux : les bâtiments récents ont tous des façades en pierre et bois qui se fondent parfaitement dans l’habitat traditionnel et donnent une unité de style bien agréable quand on se balade dans les villages.

          La culture : si près de la France, vous êtes déjà ailleurs, dans un environnement espagnol (langue, nourriture). Côté patrimoine, les églises sont de véritables bijoux avec souvent des peintures somptueuses du moyen-âge ou de la renaissance.

          Vielha : le camp de base idéal. Situé en milieu de vallée, Vielha est le village principal, agréable et qui propose tous les services utiles. C’est également le point central pour la randonnée : nous n’avons jamais fait plus de 30 minutes de voiture dans toutes les directions pour accéder aux départs des randonnées.

          Quelques limites spécifiques aux parc d’Aiguetortes : il est interdit de bivouaquer dans le parc naturel et interdit de se baigner dans certains lacs. L’accès en voiture est limité. Depuis le val d’Aran, il y a 2 accès : un bus à prendre à Arties pour se rendre à Pont det Ressec et randonner au lac de Restanca et en voiture jusqu’au thermes Banhs de Tredos à Tredos puis à pied si vous avez le temps ou en taxi collectif pour accéder rapidement aux nombreux lacs. 2 autres accès par d’autres vallées : par Boi au sud et par Espot à l’est (avec taxi collectif ensuite).

          Quelques randonnées familiales dans le Val d’Aran :

          A l’ouest, entre la France et Vielha :

          • Artiga de Lin : pour une mise en jambe. Balade agréable avec 100 m de dénivelé (100 m D+), moitié alpage, moitié forêt, autour d’un torrent qui dévale en cascades (Uelhs deth Joeu). Départ rando du parking Mair de Diu dera Artiga au-dessus de Es Bordès, ou y prenant le « petit train » pour accéder rapidement au coin le plus sympa près du refuge.
          • Mines Victoria : un combiné rando et visite. Petite rando avec des pentes raides en forêt (quelques 10ne de mètres) qui conduit aux anciennes mines de zinc et plomb. La visite guidée vaut le coup. Depart au bassin d’Ares au-dessus de Ares de Sus. Sur la route d’accès vers Vilamos, il y a de somptueux points de vue sur le massif de la Maladeta. N’hésitez pas en particulier à faire la petite balade du bourg de Vilamos à la chapelle perchée de Sant Miqueu.

               Cascades de Saut deth Pish : accessible en voiture depuis Arros, vous pouvez choisir entre une micro-balade depuis le Plan des Artiguetes juste pour voir la superbe cascade et le site ou bien faire une petite boucle de ¾ d’heures (environ 100 m D+).

          A l’Est, entre Vielha et le col de Port de la Bonaigua : plusieurs balades débutant non loin de col permettent démarrer à 1900-2000 m et donc de monter facilement à 2300-2400 m dans une ambiance haute montagne.

          • Lac Estany Gerber : montée superbe au creux d’une vallée étroite, ponctuée de 2 petits lacs, avant de rejoindre le beau site de l’Estany de Gerber. Départ : passé le col, grand parking à 1900 m. 300 D+
          •      Lac Estany Montanyo : très belle rando entre alpages et sommets avec une montée parfois raide mais confortable au col de l’Estany Podo puis petite descente au joli lac de Montanyo. Départ : passé le col, petit parking de gravier sur la gauche à 2000 m. 400 D+
          •      Lacs Estany de Boren et Estany de Baciver : montée par une belle vallée rocheuse jusqu’au superbe lac de Boren (baignable ; des casses-cou plongent aussi depuis un aplomb rocheux impressionnant) et prolongement possible jusqu’aux lacs de Baciver. Départ au dessus de Baqueira du parking de plan de Beret (1862 m). 300 D+ jusqu’à Estany de Boren (450 jusqu’à Baciver).

          • Ravin de Corilha : petite balade agréable passant par le joli village de Unha (et son église avec peintures murales à visiter). Départ village de Unha ou de Gessa près de Salardu. 300 D+

          Au sud de la vallée, parc d’Aiguetortes :

          • Lac de Colomers : au cœur du parc, une superbe rando pour découvrir quelques-uns des nombreux lacs. Nous avons fait une boucle par les lacs de Colomers, Mort, Jos, Cabidornats et Long. Il est possible de faire une boucle plus large en démarrant suffisamment tôt. Départ : possible depuis Banhs de Tredos, mais avec des enfant, c’est mieux de prendre le taxi collectif pour être à ½ heure de marche du premier lac. 300 D+
          • Lac Estanh Redon : lac glaciaire qu’on atteint après une belle montée parfois raide et aérienne et 600 D+, donc pas accessible pour tout le monde en famille. Départ : à la sortie du tunnel de Vielha (er Espitau de Vielha ; il faut faire demi-tour un peu plus bas pour y accéder).

               Rando bonus : envie de vous défouler ? Depuis le centre Vielha, une rando raide mais sans difficulté vous mène au sommet du Pujoblanco. D’abord en sous-bois, on rejoint ensuite les alpages avec des vues somptueuses sur le massif de la Maladeta. Du sommet, vue à 360 ° sur la vallée et les sommets. D+ 1250 m.

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